Doualemn qui comptabilise 138.000 abonnés sur Tik-Tok, aurait publié une vidéo "d’appel au meurtre, d’apologie de la torture et de propos antisémites" à l’encontre de "ceux qui voulaient manifester le 1er janvier contre le régime algérien".
Après deux premiers hommes à Brest et près de Grenoble, un troisième influenceur algérien a été interpellé, dimanche 5 janvier, en France après des propos violents tenus sur les réseaux sociaux, a annoncé le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, sur X. Une vidéo de cet influenceur algérien résidant à Montpellier (Hérault) postée sur TikTok avait fait l’objet, samedi, d’un signalement auprès de la justice par le maire de Montpellier et le préfet de l’Hérault. "Tuez-le, laissez-le souffrir", y lançait notamment cet homme surnommé "Doualemn", évoquant un manifestant algérien antirégime.
Le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau : « Merci aux services de l’Etat, aux magistrats et aux forces de l’ordre qui ont permis la localisation et l’arrestation [dimanche soir]de cet individu »
Michaël Delafosse, Maire de Montpellier : « L’incitation à la haine est un délit à ce titre, cette vidéo ne fait aucun doutes, je procède à un signalement au titre de l’article 40 du Code pénal auprès de l’autorité judiciaire de Montpellier. »
Chawki Benzehra, opposant algérien réfugié en France : « Les deux hommes ont rejoint la guerre menée en France par le régime algérien qui mobilise un nombre important d'influenceurs appelant à la violence »
Vendredi matin, Youcef A., alias "Zazou Youssef", a été arrêté à Brest (ouest) après avoir publié la veille sur le même réseau social une vidéo dans laquelle il appelait à perpétrer des attentats en France et des violences en Algérie. Un autre influenceur algérien, connu sous le pseudonyme d' "Imad Tintin", a été interpellé vendredi soir à Echirolles, près de Grenoble (sud-est), pour une vidéo appelant à "brûler vif, tuer et violer sur le sol français". Chawki Benzehra a dit avoir porté plainte vendredi à Lyon pour des menaces proférées contre lui par Imad Tintin.
Suite à ces signalements, le commissariat de Montpellier a été saisi d’une enquête du chef de provocation publique et directe et non suivie d’effet à commettre un crime , a précisé le parquet de Montpellier.
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