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Meta met fin à son programme de fact-checking aux États-Unis


Meta, maison mère de Facebook, Instagram, ou encore WhatsApp, va mettre fin à son programme de fact-checking aux États-Unis. Un recul majeur de sa politique de modération des contenus, a annoncé mardi 7 janvier son fondateur et patron Mark Zuckerberg.


Les notes de contexte sont un outil de modération collective des contenus. Elles apparaissent en dessous de certaines publications potentiellement trompeuses. Ces notes ont été mises en place par Twitter en 2021 puis généralisées sur le réseau social racheté en 2022 par Elon Musk et rebaptisé X. Les notes sur X sont proposées et rédigées par des utilisateurs volontaires, qui s’inscrivent au préalable. Elles ne sont pas éditées par les équipes de X.


Mark Zuckerbergle patron du groupe META : « Nous allons nous débarrasser des fact-checkers et les remplacer par des notes de la communauté, similaires à X (anciennement Twitter), en commençant par les États-Unis ... "les fact-checkers ont été trop orientés politiquement et ont plus participé à réduire la confiance qu'ils ne l'ont améliorée, en particulier aux États-Unis ... les récentes élections marquent un tournant culturel donnant, de nouveau, la priorité à la liberté d'expression ...  Cela nous aidera à renforcer la confiance nécessaire pour faire le travail en ayant moins d’inquiétude quant aux partis pris présents parmi nos équipes »


Elon Musk : «C'est cool »


Joel Kaplan : « Trop de contenus sans danger ont été censurés, trop de personnes ont été enfermées injustement dans la prison de Facebook.»


Joao Brant, secrétaire chargé des politiques numériques auprès de la présidence brésilienne : « L’annonce faite aujourd’hui par Mark Zuckerberg  est un avant-goût de l’administration Trump »


Clara Chappaz, la ministre déléguée chargée de l'Intelligence artificielle et du Numérique : « J'ai échangé avec la direction de Meta France ce soir qui m'assure que cette fonctionnalité ne sera déployée qu'aux États-Unis pour le moment ... En Europe, le Digital Service Act sera respecté. Croyez en ma vigilance sur le sujet »


L'annonce de Meta intervient alors qu'Elon Musk et de nombreux élus républicains accusent depuis des années les programmes de fact-checking de "censure" contre les voix conservatrices. Meta et Facebook "ont fait beaucoup de progrès", a réagi mardi Donald Trump, pendant une conférence de presse à Mar-a-Lago, sa résidence en Floride. Interrogé sur cette annonce, le président élu a répondu "probablement" à un journaliste qui lui demandait s'il pense que Mark Zuckerberg avait pris cette décision en raison de menaces qu'il avait formulées par le passé.


Donald Trump avait été suspendu de Facebook après l'attaque du Capitole du 6 janvier 2021 pour incitation à la violence. Son compte avait été réactivé début 2023, mais il n'a jamais cessé d'attaquer Meta.

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